Voici des petits textes que j'ai écrit moi-même...
C'est sur ce quai de gare qu'elle attendait ,
Où les premiers frimas de Novembre s'agitaient
Soulevant les manteaux et les cols ,
Nous forçant à rentrer les épaules .
Elle était là donc sur ce quai toulousain ,
Attendant que démarre notre quelconque train .
Mais cette attente était ,en fait ,duale
Sur ce quai grisonnant ,c'est le temps qui détale .
Elle attendait le départ de ce train ,
Elle attendait aussi pour téléphoner à quelqu'un
.
Et ,là ,dans ce si petit intervalle de temps ,
Les thèmes qui ,à nos vies ,sont inhérents :
D'une part le désir communiqué que l'on appelle l'Amour
Et de l'autre la Mort notre voyage pour toujours .
Elle attendait pour téléphoner à quelqu'un ,
Elle attendait aussi le départ de ce train .
Et dans l'universalité de cette scène
Se révèle alors sa bonne nature humaine ,
A la fois bercée par la mélancolie
Et salie par la faim ,cette horrible envie .
Une image pleine de sens et de signification
Qui m'a poussé à la communication .
Mû par la sacro-sainte poésie de l'instantané ,
Voilà pourquoi je me permis de l'aborder .
Ainsi ,l'homme crée ,par son dialogue ,une société
Dont l'autre est une des complémentarités ...
Amis ! Je pourrais dire: "moi, j'y suis !"
A l'Olympe des Dieux, ce fabuleux méchoui.
Ainsi en un doux week-end de Juillet
Nous nous en sommes allés...
Et, là, dans un magnifique havre de paix
Nous étions là ceux qui avaient chatté...
Au doux son de la guitare et des voix
Les gens se révèlent et se voient...
Amis, autour de cette table et de ce vin
Célébrez comme nous allons bien.
Nos voix poussent du fond de leur coeur
Un cri d'anniversaire pour Lecrocheteur_
Car la magie de votre bande unique en elle-même
Fait qu'ici les gens désormais s'aiment
Non plus pour ce qu'ils écrivent mais pour ceux qu'ils sont
Amis ! Au soleil de ces étoiles nous nous révélons
Et alors que la Nuit nous enveloppe de ses bras
Célébrons notre joie d'ici-bas.
Et notre Web gratouille sa guitare
Le sommeil nous prendra bien plus tard...
Amis, puis-je vous appeler ainsi ?
En tout cas, je vous apprécie...
En passant chez Web, je découvre des visages,
Des gens plus ou moins -et plutôt moins- sages.
Et quand Xavier enlève alors son pseudo
Contemplez mes amis comme ce moment est beau...
En aquel tiempo fue una princesa muy hermosa y tan linda
Pero ahora me comprometo por la realidad
Por no haber rechazado mis orígines
Conozco a tu lengua y me conoces.
¡ Qué felicidad ! ¡ El sol de Chile brilla
en mi soledad y mis sumbras ya !
¡ Ay ! ¡ Chiquita Chilena ! ¡ Qué stupenda
!
Tienes mi amistad - ¿ y porqué no mi amor ?
¡ Tu hermosa como una flor !
Me gustaría venir mirarte en tu ciudad,
Encontrarte en tu vida.
Me gustaría formar parte de tu entorno
Moriré, chiquita, si me dices no...
Aquí acaba este poema para ti
Quiero conocerte más. Dime : « si ! »
A l’heure où l’ESCNÂ vous rappelle que vous êtes l’élite de la Nation, que M6 diffuse de nouveaux épisodes des aventures asexuées de Mulder et Scully et que Clitnon commence à regretter de voir son nom commencer comme « clitoris », une petite mise au point sur l’informatique se doit d’être faite (non, monsieur Gates ! On ne vendra pas Windows 98 ici et non ! Vous ne nous rachèterez pas !).
En fait, les logiciels que nous utilisons répondent à des noms barbares tels que Software, Freeware, Hardware et Shareware. Dis Papa ! C’est quoi cette bouteille de lait ? Comment on fait les bébés ? Et koi ke c’est tous ces ______warez qui débarquent sur nos écrans ?
Software : ce sont tous les logiciels informatiques tels que Windows, Word, Excel, SPSS, Rameau et encore plein d’inventions de nos chers professeurs…
Hardware : là, c’est plutôt le matos proprement dit. Pour résumer : 1 écran, 1 clavier (sur lequel je tape cet article à des heures indues), 1 souris, 1 tour (c’est la grosse boiboite à coté de l’ordi) et aussi le scanner et l’imprimante.
Shareware : cette fois-ci c’est du sérieux ! Ce sont des logiciels que les éditeurs mettent à disposition pour une version d’essai limitée (30 jours ou 30 utilisations…etc). Une fois cette période achevée, que faire ? Il faut s’enregistrer auprès de l’éditeur pour qu’il vous donne le mot de passe pour utiliser totalement ledit logiciel et moyennant finances…( ah ! Le fric sur Internet…).
Freeware : cette fois-là, vous l’aurez compris les logiciels sont gratuits…bon bien sûr ça casse pas toujours des briques mais bon ça peut aider !
ET là –après des études autrement approfondies-
on s’écrie « Au voleur ! » contre Bill (Gates pas Clinton
à qui l’Amérique crie « Au Violeur » pour le
plus grand plaisir de Saddam !) et ses acolytes !
CAR ces produits miracles ne sont que les versions mille fois ressassées
de ces choses que nous connaissons tous depuis notre premier biberon jusqu’aux
dernières vacances chez les parents…
Les Tupperwares
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Et oui ! Cette magnifique invention qui fit des pique-niques avec Pôpa
et Môman et Papy et Mamie et Pépé et Mémée
de vrais repas de fêtes avec les vrais restes de la veille et le
jambon d’Intermarché ou d’Auchan !
J'étais en train de regarder une photo de
ma copine -OOPS ! - de mon "ex" et ,perdu dans mes chagrins libidineux
,je me suis tourné vers des camarades de promo et là! O surprise
! O rage!O désespoir!O tendresse ennemie! La plupart d'entre eux
étaient comme moi :fraîchement célibataires .Quand
je dis "fraîchement" ,ce n'est pas forcément depuis ce Lundi
6 Octobre (où il plût enfin sur Nantes ,merci Barbara !!)
mais au moins depuis le 3 Septembre...Attention ,ne me faites pas écrire
ce que je n'ai pas écrit :cependant parmi les personnes de ma connaissance
(et Dame Nature sait que je suis relativement sociable...) ,un nombre élevé
de personnes est concerné.
Pour les heureux couples qui liront ceci :prenez peur ou vivez heureux
!!
Mais loin d'un sondage (le Marketing nous l'impose déjà)
,je vais me lancer dans une étude bien plus qualitative que quantitative
et instructive de ce phénoméne étrange qu'est le "découplage".
Découplage ?Oui ce mot existe dans le "Petit Bob non illustré"
(disponible à la Médiathèque) mais il n'a pas le même
sens .Je l'emploierai donc à tort .Sachez qu'à coeur désespéré
,rien d'impossible .
La partie la plus drôle du découplage n'est pas la préparation
(si tant est qu'elle existe !) ,ni le "retopage" de nouvelles conquêtes
(on va pas livrer nos secrets aux centraliens qui nous volent SdC en cachette)
: c'est bel et bien le "corpus decoupli" ,le tact quoi !
Alors on voit planer sur nos têtes non plus des doutes ,des avions,des
silences ou des "junkies", mais les raisons ,les noires et sombres raisons
de la Vanité Humaine .
Si vous le voulez bien essayons de dresser one typology non-exhaustive
des plus francs moments of friendly poilade dans ce monde de brute .
-Tout d'abord ,dans la majorité des cas vient le fameux
:"Ben ,c'est pas que tu sois loin mais...si ,en fait ,t'es loin...je t'aime...mais
t'es loin ,tu sais...je t'aime...je ne veux pas te perdre...MAIS (ad lib.)"...Et
QUI vous a poussé à venir à Nantes ?
-"Oh ,tu sais ,je vais avoir du boulot et je serais tellement
pris(e) par le travail que je n'aurais jamais le temps de penser à
toi" (et les week-ends et les rêves ,c'est fait pour les moules..?)
-"Tu me gaves..." (Delphine:1, Yvan:0)
-"Tu sais les poèmes et les fleurs ,c'est beau mais ça
pourrait être bien/mieux/bien mieux (Delphine:2, Yvan:0)
-"Je te présente Hervé, un camarade de Promo (Delphine:36000,
Yvan:toujours 0)
-"Je te présente Clothilde, une camarade de promo (Delphine:36000,Yvan:1
!!)
-"C'est pour ton bien, pour que tu puisses "toper" (sous entendu
,"et moi aussi") tranquille dans ton coin" (au fait ,sortez couverts) !!!!
-"Tant que j'y pense ,ta bague de fiançailles ce serait
pas du toc ? (Carton jaune pour Yvan !)
-"C'est qui cette fille ,c'te camarade de promo dont tu me parles
tout le temps ?T'es avec elle ?Vous couchez ?Elle suce ?"(Bon !OK !C'est
cru !Mais si vous l'aviez pas déjà largué ,c'est que
vous êtes sacrément pervers sur les bords ,alors vous me pardonnerez...)
-A vous de nous raconter vos déboires et laissez vos meilleures
phrases de rupture àSdC ,elles pourront faire l'objet d'un autre
article ou d'un "Best Of"...
Madame,
je vous prie de bien vouloir m'excuser de la teneur
quelque peu austère du titre que j'ai bien voulu donner à
cette lettre mais s'il doit y avoir une réaction à cette
lettre, ce sera au moins celle vis-à-vis de l'horrible faute de
Français que j'ai commise.
Ceci dit, l'heure n'est plus à la plaisanterie. En effet, ce
matin j'ai décédé, certes virtuellement mais j' ai
péri ! Vous n'ignorez pas que ce matin, l'ensemble du Lycée
Ozenne a effectué un exercice d'alerte à l'incendie. Or,
il se trouve que cela a été un échec (tout comme celui
de l'année dernière !). Notre temps record d'évacuation
de cette année est, pour l'instant, de 8 minutes et 30 secondes,
si les rumeurs sont exactes (de même que ma montre...). Cependant,
les Pompiers et les responsables de la sécurité au Lycée
Ozenne tablaient plutôt sur un temps de 3 minutes. D'où peut
bien provenir ce décalage ?
Je ne ferais pas de remarque sur le manque d'organisation
dans la direction de l'évacuation. Après tout les professeurs
savaient que ce n'était qu'un exercice et nous, les élèves,
prenions ceci plus pour un amusement que pour une réelle alerte.
Cependant cette "légèreté" dans le comportement collectif,
ne justifie pas notre retard de 5 minutes et 30 secondes au petit rendez-vous
que vous nous aviez donné dans la cour de récréation.
Je ne sais si ce petit exercice a été profitable aux services
de secours, mais il a été possible, pour nous qui étions
au coeur même de l'action,de relever quelques imperfections au sein
de la structure même de l'établissement du Lycée Ozenne.
Je ne sais si la "chaussette" a pu être utilisée (ce qui serait
un progrès par rapport à l'année dernière !!),
mais l'escalier de secours du bâtiment à droite de l'entrée
pourrait être secondé par un ou deux escaliers auxiliaires
à chaque coin du bâtiment. Cette supposition résulte
de la mise en application du principle simple que "plus personnes peuvent
sortir en même temps si il y a plus de sorties". En ce qui concerne
le bâtiment qui fait face à l'entrée, il est aisé
de se rendre compte que l'escalier de secours conduit derrière l’enceinte
du bâtiment d'où il n'est possible de sortir qu'en empruntant
un petit couloir qui est sous et qui donne dans l'escalier. Or, ce matin,
le "feu" était dans l'escalier, comment donc aurions nous pu sauver
nos vies si pour cela il fallait repasser par le coeur même du brasier
? Pourquoi ne pas avoir fui tout de suite par là si cela nous mène
au même résultat ? D'un tout autre registre, je vous avoueraisque
les taches d'humidité que l'on peut apercevoir près des fils
électriques dans les cages d'escalier sont là pour me rappeler
que de cet exercice à la réalité, il y a peu : le
feu peut prendre à tout moment et nous serions ses braises...
S'il vous plaît ayez pitié pour nos
vies et faites en sorte qu'elles puissent encore durer longtemps...
Merci d'avance. Veuillez recevoir l'expression de
mes salutations les plus distinguées
(Veuillez bien m'excuser de ne pas signer, mais vous m’en voudrez pour
cette lettre et il ne faut pas dire du mal des morts, même s'ils
ne sont que virtuels...).
« - Pascal ? Où es-tu ? »
Cette question travaille mes pensées qui elles-mêmes les
communiquent à mes lèvres :
« - Pascal ? Pascal ? Où es-tu ? »
Le seul écho à mes paroles est le bruit de l’eau qui
seconde par seconde s’écrase sur la céramique de la douche.
Je me lève à moitié dans mon lit et je regarde ma
chambre. Un champ de bataille ! Un de ces lieux de joutes amoureuses où
je ne fais plus la guerre mais l’Amour.
« - Pascal ? »
Je sors de mon lit, aussi nu qu’Adam, aussi jouissif qu’Eve après
la pomme.
Ce robinet de malheur n’en finira donc jamais de s’abattre dans cette
cuve blanche ! Je traverse la pièce et je me dirige tant bien que
mal entre les bouteilles et les revues posées sur la moquette. J’entrouve
la porte de la salle de bain.
« - Pascal ? Où es-tu ? »
Se pourrait-il qu’il soit ? Non...non...il est allé acheter
de quoi me faire un petit déjeuner. Enfin....j’espère. Quelle
heure est-il ? Midi. Bien !
Et dire qu’il n’y a même pas vingt-heures,
je ne connaissais pas Pascal. Mais, quand il est entré dans ce magasin,
il avait l’air si déterminé - et il était si «
bon »- que mes yeux ont tout de suite agrippé à son
regard. Quant à savoir ce qui m’a pris d’aller lui parler et d’accepter
cette invitation pour une soirée -le soir même- je n’en sais
rien !
Roi de la soirée, reine de travestissement, Pascal fit une entrée
époustoufflante : ceint d’une cour de prétendants et vêtu
d’or ! Qui aurait pu résister ? Quia urait pu me dire ce que j’allais
faire ? Qui pouvait imaginer ce qui se passerait ensuite ?
On est rentré chez moi, on a bu un petit peu. Peut-être
un peu plus...Mais pas trop : j’étais parfaitement conscient quand
je l’ai laissé prendre ma main, quand j’ai pris ses lèvres.
C’est de concert que nos corps se sont emmêlés et que je me
suis abandonné à son initiation de plaisirs jusque là
inconnus. Après tout, la première fois n’était pas
si mal : pleine de douceur, de tendresse et de fougue. C’était même
mieux que cela ! Se pourrait-il que je me sois trompé pendant toutes
ces années ? Pourtant ce plaisir avec les femmes était bien
réel...mais pas assez accompli !
« -Pascal, je ne t’oublierai jamais... »
Mon regard s’attarde sur la boîte de préservatifs posée
à côté du lit. Puis il scrute comme pour me rassurer
la pièce entière mais le vide au milieu de toutes ces choses...Je
vais vers la poubelle, rien non plus.
L’angoisse m’étreint aussi forte que ses bras cette nuit :
« - Non, ce n’est qu’un rêve.. »
Et pourtant si ce n’en était pas un...Pascal restera gravé
au plus prfond de moi jusqu'à la fin de mes jours...
Fin
J'étais en train de regarder "Fanfan" et je me suis posé la question suivante :"L'Amour est-il inévitable ou peut-on avoir des relations amicales sans arrière-pensée avec une femme ?"
Dans ma, pour l'instant,courte vie, j'ai pu me rendre
compte que la tentation réside dans chaque être que l'on côtoie.
En effet, lorsque je, mais suis-je un cas à part, suis avec une
personne du sexe opposé, je me sens irrémédiablement
attiré par elle (fait qui s' accentue lorsque mon esprit est embué
par l'alcool et l'atmosphère ambiante). Mais ceci me joue bien souvent
des tours car, n'étant point beau (voire plutôt laid) de nature,
je me retrouve assez souvent et malgré moi en situation de rejet.
En fait le problème réside dans le fait que je ne sais
pas déterminer les sentiments que l'on peut avoir à mon égard
: soit j'en fais un peu trop et je me monte de véritables films
à l'eau-de-rose, soit je reste aveugle et sourd à toutes
les avances dont je suis l'objet. Ces actes font que mon comportement se
balance entre les deux extrêmes que sont l'indifférence et
l'amour-passion.
Mais est-il possible de trouver cette formidable amitié entre une femme et un homme, ce juste milieu entre le mépris et l'obsession ? Si je me fie à mon expérience personnelle, je serais tenté de dire que cette amitié ne provient que d'un amour inavoué dont les évènements tendent tour à tour à croire en l'un des deux sentiments. La notion d'inavoué me semble primordiale car un refus franc engendre une suspiscion de la part de l'aimé(e) et une légère haine de la part de l'aimant(e). Dans le cas d'un amour consommé mais dont la passion aurait été aussi violente que la rupture, l'un d'eux ressentirait une trahison de l'autre , tandis que l'autre se demanderait si son choix est si bien réfléchi sans toutefois apporter la réponse à cette question...
Ainsi se pose la question de l'universalité
de l'Amour ou plutôt de son immortalité. Le contact physique
altère-t'il l'Amour ? A cette question et en me fiant toujours sur
mon expérience propre, je réponds affirmativement car le
plaisir physique des deux corps enchevêtrés est plus fort
que cet amour intellectuel que l'on peut éprouver. Ainsi, les gestes
aussi sensuels qu'ils aient pu paraître lors du premier contact se
banalisent pour s'incliner devant la sexualité des gestes de l'amour
physique. En effet se prendre la main semble moins attrayant que d'atteindre
le "paradis" que l'on a pu connaître un soir (ou même en plein
jour !). On pourrait me traiter de prude et de moral forcené (ce
que je suis peut-être...), mais je dirais que les gestes les plus
innocents peuvent être une mine de renseignements, autant pour les
autres que pour soi-même. En effet, prendre la main de l'aimé(e)
se fait souvent pour signifier sa présence mais surtout pour signifier
à une tierce personne les relations entre les deux personnes qu'il
voit face à lui. De même, embrasser sa tendre moitié
veut souvent dire que l'on a quelquechose à se faire pardonner.
Oh, ne sombrons pas dans l'abîme de l'infidélité, mais
le simple fait de regarder une autre personne et de se dire qu'elle est
belle peut provoquer un sentiment de culpabilité et de trahison
de la confiance que l'autre nous porte; et ce sentiment (que d'aucun pourra
le trouver justifier), nous ne trouvons rien de plus satisfaisant que de
l'oublier en prouvant à son aimé(e) que notre amour (même
si un instant i1 fut oublié) perdure et ne peut être remis
en cause. C'est folie que de penser l'Amour comme sentiment durable et
inaltérable ! ! Nulle montagne peut résister aux assauts
du vent et du temps...Et surtout pas la plus élevée..!
Toujours dans mes rêveries d'un étudiant solitaire, je me suis posé la question qui me paraît être l'une des plus primordiales dans ma grande réflexion sur le thème de "l'Amour" : "Pourquoi sommes-nous toujours amoureux de personnes qui ne nous aiment pas ?". Mieux tournée, cette interrogation pourrait être : "Les gens ne nous aiment ils pas de nature ou ce sont nos actes qui font qu'ils nous fuient ?"
Me basant surtout et encore sur mon expérience personnelle, je dis (mais je ne le crie pas sur tous les toits !) que les femmes cherchent à ressentir qu'on les désire. Oh ! sans aller dans les connotations que l'on peut qualifier de bassement primales, mais il est vrai qu'une femme (bien que l'on pourrait restreindre cette idée aux seules "'filles"...) adore qu'on la désire. Attention ! Je ne veux pas entendre par le verbe "désirer" le simplefait d'avoir envie de la culbulter (bien au contraire !!) mais il faut comprendre "aimer", "s'intéresser à elle". I1 n'y a qu'un pas jusqu'à dire qu'elles font tout pour se rendre désirables..'
Mais une fois que le poisson a mordu à l'hameçon,
le fil casse et le petit poisson rouge retourne piteusement à l'Océan.
En effet, lorsque la personne qui aime dévoile ses sentiments à
l'aimé, un choc se fait dans la tête de l'aimé(e) :
et alors (et c'est à ce moment seulement ) qu'il (ou elle) se pose
les questions sur les relations possibles entre eux deux. Et là
c'est l'accident !! A bien y réfléchir, on se dit qu'on a
dragué une chose qui pourrait ressembler à un être
humain (si ce n'était pas l'éruption du Vésuve sur
son visage ! !). On pourrait me reprocher le mot "draguer", car il a une
connotation péjorative mais j'utilise ce mot dans le sens où
il exprime une action volontaire et décidée à l'avance
(bien qu'avec de l'inconscience !).
On peut relever une certaine peur panique vis-à-vis d'un engagement
aussi sérieux soit-il. Alors que les Hommes sont plutôt pour
une relation fixe et durable lorsqu'il s'agit d'un Amour véritable,
les Femmes, elles préfèrentque l’on essaie de les conquérir
en permanence. Ceci dit, je vais éviter de sombrer dans le délire
de Dom Juan en proclamant que "les femmes" ne "sont" pas forcément
« l'inconstance ».
Pour en revenir au problème premier qui se présentait à nous et qui était "Pourquoi sommes-nous toujours amoureux de personnes qui ne nous aiment pas ?" 1i1 faut bien mettre le point sur le fait que si ces personnes ne nous aiment pas actuellement, elles nous ont aimés (voire idolâtrés!) par le passé ;et que c'est par sa révélation que l'Amour commence à décliner pour se conduire lui-même à sa décadence. L'Amour est donc un état (ou une activité !) des plus paradoxales. Mais comme on dit, "les voies de l'Amour sont impénétrables". Bienheureux les innocents qui n'ont jamais été confrontés aux multiples problèmes qu'aimer pose et qui n'ont pas compris tout le deuxième degré de la phrase précédente. Car, après tout, on peut réfléchir sur l'Amour et ses méandres tout en pensant au bonheur que l'amour physique peut procurer. "Carpe Diem" disait Epicure, et même si c'est un peu détourner sa citation :un peu d'amour peut pallier à une carence en Amour. ..
Que ceux qui pensent le contraire lèvent la main ! ! !
Que ceux qui pensent comme moi lèvent ce qu'ils peuvent ! !
!
Elle avait laissé ses traces dans la neige.
Je la revois avec sa veste beige
Elle me dit :"Au revoir, peut-être à demain ?"
Je lui répondis d'un geste de la main.
La larme attendant au coin de l'œil,
Je n ‘osais pas pleurer, peut-être par orgueil.
Ce ne fut que quand elle fut partie
Que la goutte tomba sur la terre blanchie.
Je ne la voyais déjà plus.
Je n'en pouvais déjà plus.
La voir partir m'était insupportable.
La voir me quitter me semblait impensable.
Elle disparut à jamais.
Je ne la revis qu'une seule fois :
C'était en Mai,
Je crois.
Nos yeux se sont ouverts et se sont mis à parler.
Nous restions immobiles ,nous restions muets.
Que veut-il dire ce regard là ?
Désire-t'il le rappel d'un amour de l'au-delà ?
Ou demande-t'il d'en rester là ?
Que me disent ces yeux là ?
Nous ne nous sommes pas compris.
Ou, en fait, peut-être que oui.
Elle est repartie de son côté.
Devant mes yeux embrumés , je revis la terre enneigée
Le Soleil s'ouvre à mes yeux jusqu’à présent clos.
Je me relève alors qu'avant j' avais courbé mon dos.
Le visage pimpant et l'allure fière,
Mon expression est heureuse ,et même ,altière.
Une image s'inscrit, là, derrière mes yeux,
Elle me dit :"Tu es amoureux".
Je la balaye par la force de mon esprit
Mais à nouveau je revois cet écrit.
Je me dis :"Je dois me faire une raison ».
D'un pas toujours rapide je m'engage sur le pont.
Ah ! Le bleu ! Mais comment sont ses yeux ?
Je ne sais. M'en rappeler, je ne peux.
Je ne me souviens que d'une beauté volage,
Peut-être un peu plus jeune ou plus vieille que son âge.
Je ne me souviens plus des mots qu'elle m'a dit.
Je ne la vois pas parler. Je la vois qui sourit.
Je me vois incapable de lui donner un nom.
Lui ai-je demandé ? Peut-être que non ?
Rencontrée comme ça par hasard,
Je n'ai d'elle qu’un reflet ,un regard.
C'est ce regard qui a fait tout basculer.
Un seul moment dans nos vies qui ,moi ,m’a chaviré.
De dépit et d'espoir, j'erre dans les rues
Pour la revoir, pour revoir l'inconnue.
Mais je sens la Lune tomber
Et la Nuit arriver...
LE 10/04/96 ,Toulouse
Il pénètre à grands pas dans le jardin,
Un bouquet de fleurs à la main.
Il s’assoit sur le deuxième banc.
Un peu nerveux, comme quelqu'un qui attend,
Il regarde à gauche, il regarde à droite,
Il est tendu, il a les mains moites
Il regarde les oiseaux qui volent au-dessus de lui.
Il regarde les écureuils qui gambadent devant lui.
Il sort un mouchoir et en tire une boîte.
Il regarde à gauche, il regarde à droite.
Il l'ouvre et en tire un anneau.
Bientôt ! Il se mariera bientôt !
Soudain, la bague tombe à terre.
Les écureuils et les oiseaux s'affairent :
Ils veulent voir cette manne tombée.
Elle est ronde, creuse et dorée.
L'homme se baisse et ramasse l'anneau.
Il l’essuye et le frotte pour le rendre plus beau.
Il le repose dans sa boîte
Il regarde à gauche, il regarde à droite.
Les allées sont désespérément vide de sa
fiancée.
Et pleines de gens qu'il ne voit qu'à moitié.
Il était prêt à vouloir se marier
Mais le projet semble être retardé.
Il se lève et se dit qu'il a dû se méprendre
« Pardon monsieur, vous m avez l'air d'attendre... »
LE 12/04/96 ,Toulouse
Quand toute la ville dort
Dans ses draps de satin et d'Or,
A quoi rêves-tu ?
Quand la ville crie au dehors
Dans ses discussions qu'elle adore,
A quoi penses-tu ?
Où es-tu quand il est loin ?
Où est-on quand on se sent lointains ?
Pourquoi ce Présent a le goût du Passé
Et cet avenir un air de ressassé ?
Où es-tu quand mon coeur saigne ?
Où suis-je quand ton coeur saigne ?
Dans ces brumes où nos coeurs s'égarent,
Dans ces rues ou ces quais de gare,
Souffle le vent et ce leitmotiv blafard
De ces gens qui se disent « Au revoir »
C'est un pari que l'on prend, mon amie,
Un pari que l'on prend sur la Vie.
Mais, on ne mise que notre tête.
Qu'elle sera alors le prix de la défaite ?
A toi de deviner, mon amie, de quel côté
viendra la Chance et si elle peut tourner.
Mais tu navigues toujours dans le bon vent
Te laissant glisser tout simplement.
Amie, amie quel n'est donc pas mon drame
Moi, qui n'aie pas de voile mais des rames !
Souffle le vent de tous les "au revoir"
Et de toutes ces larmes de désespoir.
Amie, amie ,amie, dis moi:
Qu'y a-t-il de bon en moi ?
NANTES, le 25/01/98
S.MARTEL
Quelle singulière demande que des fiançailles !
J'en vois qui, devant l'obstacle, se défilent et se taillent.
Et pourtant voilà un acte ni de rire, ni véritable
Qui s' avère toutefois des biens plus redoutables.
Qu'est-ce qui fait peur dans celui-ci ?
Est-ce son côté heureux et sans souci ?
Est-ce cette voie tracée pour le mariage ?
Sont-ce ces idées d'antan et tout ce verbiage ?
Mais quelle preuve d'amour peut-être si parfaite -
N'accepter la demande mais qu'elle soit bien faite ?
C'est livrer à l'autre tout son coeur et son âme tout
entière
Sans toutefois jamais s’en reclamer propriétaire.
Car n'est-ce pas cela la vraie preuve d'amour :
Jurer d'aimer mais aimer pour toujours !
Aimer la personne sans jamais la contraindre
Afficher son Amour sans jamais le dépeindre
C'est du vent -dites vous- toute cette farandole !
A chacun ses dieux à chacun ses idoles !
Je choisis d'aimer l'Amour
Je veux tant me fiancer avec mon Amour...
Toulouse ,le 21/05/97
S. MARTEL